illustration Musée comtois illustration Musée comtois illustration Musée comtois illustration Musée comtois illustration Musée comtois illustration Musée comtois illustration Musée comtois

logo Musée de France Musée comtois Acteur du dialogue entre cultures et sociétés

Le Musée comtois sera fermé pour travaux jusqu’au 31 mars 2024. Réouverture dès le 1er avril 2024.

Découvrez la société franc-comtoise sous un autre angle grâce aux collections du Musée comtois. Entre tradition et modernité, témoignages anciens et contemporains, plus de 100 000 objets sont conservés et invitent à une réflexion croisée entre passé et présent.

Un musée de société

À la fois anciennes et contemporaines, les collections du Musée comtois invitent à mieux comprendre la société franc-comtoise. Une démarche pertinente aujourd’hui plus que jamais, avec des questionnements nécessaires sur les mutations sociales et économiques de notre monde. Ainsi, les expositions du musée vous permettront de mieux comprendre la façon dont les hommes et les femmes se sont adaptés à leur territoire, que ce soit dans leur manière de vivre, de créer ou encore de se nourrir.

Ma visite au Musée comtois

Pas moins de 17 salles sur trois niveaux : le parcours de l’exposition permanente vous présente de nombreux objets datant pour la plupart de la fin du 19e et du début du 20e siècle. Parmi les thématiques phares, retrouvez notamment la fabrication du comté, les croyances religieuses ou encore, l’adaptation des Comtois aux contraintes du territoire et du climat.

Arrivés au dernier étage, une exceptionnelle collection de marionnettes vous attend. Elle illustre l’engouement local pour cet art du spectacle vivant, aux forts accents satiriques. Rare et spécifique à la région, cette collection montre la richesse de la création et de la liberté d’expression, chères à l’esprit franc-comtois.

Lors de votre visite, vous remarquerez la place prépondérante de la photographie, avec plus de 73 000 clichés conservés dans les collections du Musée comtois. Y figurent par exemple plusieurs centaines de négatifs sur plaque de verre ayant appartenus aux d’Orival – certains membres de cette famille aristocratique bisontine se sont passionnés pour la photographie dès les années 1880. Le fonds Garneret / Folklore comtois traite quant à lui des facettes de la vie populaire avec un soin et une qualité esthétique remarquables : ces photographies ont été prises par l’abbé Garneret et d’autres membres de l’association Folklore comtois entre les années 1930 et 1990.

La cabine téléphonique du Musée comtois

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La cabine téléphonique du Musée comtois

En tant que musée de société, le Musée comtois se tourne depuis plusieurs années vers la collecte d’objets et de témoignages contemporains.
Ceux-ci illustrent les mutations, les ruptures et les permanences de notre société qui s’inscrivent également dans l’histoire d’un territoire et de ses habitants.

Cette cabine téléphonique a été acquise par le Musée en 2016, lors de l’exposition « Le Truc d’avant » qui interrogeait les visiteurs sur les objets en voie de disparition.
Une disparition entraînée par de nouvelles pratiques sociales.
Cet objet fut fortement plébiscité par le public pour sa sauvegarde.

Cette cabine téléphonique a un lien avec notre territoire à plusieurs titres.
La structure aluminium a été fabriquée non loin de Dijon (Chevigny-Saint-Sauveur) par l’entreprise CLAIR et fils.
Elle a été utilisée entre 1980 et 2015 dans la région.

Dans les années 1990, on trouvait sur le territoire français 300 000 cabines téléphoniques tant en ville qu’à la campagne. Elles étaient indispensables pour communiquer dès lors que l’on quittait son domicile. L’apparition du téléphone portable a brutalement entraîné leur déclin jusqu’au démantèlement de l’ensemble du parc par Orange entre 2015 et 2017.
Lors de cette vague de disparition, le Musée comtois acquiert ce modèle.

Suite à une tempête en 2019, cette cabine téléphonique est endommagée. Lors d’une visite à la Citadelle, la fille de Bernard CLAIR remarque immédiatement l’objet.
Avec son mari, ils se mobilisent alors pour sa restauration, rencontrent l’équipe du Musée et font revivre la mémoire de cette entreprise et de son savoir-faire.

 

Collection Musée comtois – Don de la société Orange

Rénovation : Atelier de métallerie Savoir Fer

Mécénat : M. Hervé Obrecht, L’Atelier Mécanique SARL, Dannemarie-sur-Crête (Doubs)

 

Découvrir les collections

Les collections du Musée comtois doivent beaucoup à un homme : l’abbé Jean Garneret. Inspiré du modèle scandinave, il se lance dans l’ethnologie de terrain afin de sauvegarder un monde en train de disparaître, sous l’effet des grandes mutations économiques et sociales du siècle : à partir des années 1930, il collecte les objets-témoins de la vie comtoise, de sa propre initiative puis à la demande de la Direction des Musées de France et du Musée National des Arts et Traditions Populaires.

Créé en 1946 et installé à la Citadelle dès 1960, le Musée comtois enrichit ses collections grâce aux nombreux dons de particuliers. Sans oublier l’association Folklore comtois et son rôle prépondérant : elle donne par exemple en 2007, une très importante collection de négatifs à la Ville de Besançon.
En partie numérisées, certaines collections sont disponibles en ligne sur le site Mémoire vive de la Ville de Besançon, et sur le Portail des Arts de la Marionnette.

Découvrez nos collections en ligne.

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l’univers de Louis Fonta

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l’univers de Louis Fonta

Autodidacte passionné, Louis Fonta (1920-2009) a été mécanicien, ouvrier à l’usine de limes UMAS puis serrurier à la Saline royale d’Arc-et-Senans. Après sa retraite en 1983, il se lance dans la réalisation en série de 300 à 400 maquettes avec des matériaux de récupération et du buis. Entre art populaire, art brut, art modeste et art naïf, les univers miniatures de l’artiste témoignent de la vie quotidienne et des savoir-faire comtois avant les grandes mutations des Trente Glorieuses (1945-1975).
Pour protéger ces maquettes et les valoriser, le Musée comtois en acquiert 140 en 2003. Puis en 2020, le musée renoue le contact avec ses enfants et petits-enfants pour acquérir 63 maquettes supplémentaires retrouvées. Les échanges avec les donateurs et leurs familles sont très précieux pour enrichir l’histoire des collections. Ici, ils ont permis une meilleure compréhension de l’ampleur et la profondeur de l’œuvre étonnante, à la fois documentaire et poétique, de cet artiste-ouvrier à la campagne.